LA CGT MONTE EN FLECHE ! Lors du 1er tour des élections professionnelles déroulées en décembre 2017, les salariés avaient placé la CGT comme 1er syndicat représentatif dans l'entreprise avec 23.60% des voix. Loin devant la CFDT (16%), CFTC (13%), FO...
Les élections aux Comités d’Entreprise et des délégués du personnel se tiendront bientôt chez CRIT. Ces élections sont le moyen pour vous, salariés électeurs, qui êtes appelés à vous exprimer, de peser sur votre avenir, en donnant le poids nécessaire...
Face à la croissante dégradation des conditions de travail, la CGT de l'Intérim a tenu mardi dernier, devant la presse écrite et radiophonique, sa conférence de presse pour présenter la campagne nationale "URGENT ! INTÉRIMAIRES EN DANGER" alors que la négociation sur la santé et la sécurité au travail se tient depuis quelques mois avec le PRISM'EMPLOI, patronat de l'intérim.
Philippe Tixier, secrétaire général de l'USI-CGT, André Fadda et Alain Wagmann, négociateurs de l'organisation syndicale, étaient accompagnés de l'ensemble des responsables syndicaux CGT de Manpower, Adecco, Start People, Crit, Proman, Synergie, Supplay mais également de délégués CGT de Renault-Cléon, entreprise très consommatrice d'intérimaires.
Tous les syndicats et sections CGT de l'Intérim sont dans l'action pour sensibiliser l'opinion publique et les travailleurs sur la nécessité urgente de stopper l'hécatombe qui frappe des milliers de salariés sur le lieu de travail. Objectif: obtenir un accord de branche de haut niveau garantissant la santé et la sécurité des salariés concernés.
L'USI-CGT revendique :
• L’arrêt immédiat des contrats avec les entreprises ayant un niveau de sinistralité élevé et constant.
• L’embauche en CDI.
• Sécuriser le travailleur intérimaire qui souhaite rester en intérim, en remplaçant les contrats de mission de courte durée par des contrats de longue durée.
• Élimination du risque à la source, comme prévu par le Code du Travail, par une politique de prévention qui ne soit pas soumise aux diktats de la réduction des coûts.
• L’attribution à la charge des ETT, des Équipements de Protection Individuels complets à chaque intérimaire, avant sa prise de poste.
• Des formations conséquentes pour les intérimaires, mais également pour les salarié-es des agences, dans la connaissance des métiers à risque (BTP, Métallurgie, Transport, Nucléaire, Pétrochimie, etc.)
• La suppression des exonérations de cotisations sociales, élément majeur dans la politique de « gestion du risque ».
• L’application des taux de cotisation AT/MP en lien avec l’activité principale de l’agence.
• La limitation de la sous-traitance.
• L’interdiction immédiate pour les salariés en contrat pro et stagiaires de les mettre en mission d’intérim.
• Le départ à la retraite anticipée à 55 ans pour les intérimaires qui ont été exposés à la pénibilité. Cessation anticipée d'activité pour les intérimaires qui ont été exposés à l’amiante, aujourd'hui exclus s'ils ont travaillé que dans la sous-traitance de grands sites contaminés. Négociation immédiate.
• Un service spécial de la Médecine du Travail dans la branche du travail temporaire en lien avec les services de santé des entreprises utilisatrices.
• Renforcement des moyens et prérogatives des Comités d’Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail (CHSCT) et des Délégués du Personnel.
Chaque année en France, 500 personnes succombent d’un accident sur leur lieu de travail.
En 2014, 64 intérimaires sont morts au travail. Et çà continue !
Ce chiffre est partiel puisqu’il ne compte que les salariés intérimaires morts par accident. Les intérimaires décédés suite à une maladie professionnelle ne figurent pas dans les statistiques et pourtant ils sont quelques milliers vu le nombre de salariés en CDI qui succombent, victimes de cancers professionnels, parmi lesquels ceux provoqués par l’amiante (plus de 15 000 morts entre 2004 et 2014 selon l’assurance maladie).
Combien de morts devrons-nous encore comptabiliser avant que la réglementation sur la santé et la sécurité au travail soient effectivement respectées?
Combien de familles confrontées à de tels drames ?
Combien de morts faudra-t-il avant que le patronat de l’intérim accepte les revendications de la CGT sur la santé et la sécurité au travail ?
Combien de morts à venir avant que les pouvoirs publics durcissent la législation afin d’en finir avec l’impunité qui protège les entreprises donneuses d’ordre ?
Par l’action sur le terrain, la CGT de l’Intérim a réussi à imposer la négociation à PRISM’EMPLOI, patronat de l’intérim. Le 4 novembre, se tiendra une nouvelle séance. Salarié-es intérimaires, c’est le moment d’agir. Défends ta peau, ne reste plus isolé face au danger, organise-toi avec tes collègues et rejoins la CGT.
Il y a 75 ans, le 22 octobre 1941, 27 otages sont fusillés par les nazis à Châteaubriant sur ordre du Führer Adolf Hitler, avec la complicité du régime de Vichy. Le choix des otages ne doit rien au hasard : ils étaient résistants, militants, responsables de fédérations ou syndicats CGT, conseillers généraux ou députés communistes…Ils furent livrés aux nazis par Pucheu, principal dirigeant du patronat français, devenu sous l'occupation allemande, ministre du travail de Pétain.
La mémoire de ceux qui ont lutté, il y a 75 ans, sera saluée comme chaque année à la carrière des fusillés de Châteaubriant, en Loire Atlantique. Dans le contexte actuel où racisme et xénophobie resurgissent à travers l’idéologie de partis politiques extrémistes, la CGT de l'intérim s’inscrit dans ce devoir de mémoire.
A l’occasion de cette date commémorative particulière et à la veille des élections présidentielles et législatives de 2017, la CGT, en s’inscrivant pleinement dans la transmission de la mémoire collective, combat la haine, le racisme, la xénophobie, le fascisme et prône paix et justice sociale, que ce soit dans et hors des entreprises.
La commémoration des fusillés d’octobre 1941 fait partie de ce combat.
Le 13 octobre, la CGT MANPOWER et les autres sections et syndicats CGT de l'intérim ont tapé du poing.
Alors que la négociation de branche sur la santé et la sécurité au travail patine avec le Prism'emploi, patronat de l’intérim, une cinquantaine de délégués et élus CGT de différentes sociétés d’intérim se sont rendus au siège de Manpower, à Nanterre, où se tenait un colloque sur ce thème, pour interpeller les acteurs du secteur.
Après quelques longues minutes de discussion tendue avec la Direction, les élus CGT de MANPOWER ont pu finalement lire une déclaration devant un public composé de médecins du travail, inspecteurs du travail, ingénieurs CARSAT, salarié-es de l’entreprise.
Chez MANPOWER, la coupe est pleine. Toute négociation sur la santé et sécurité au travail est bloquée depuis plusieurs mois. Une salariée intérimaire a été victime d’un accident mortel sur l’aéroport d’ORLY en septembre. Accident auquel vient s’ajouter, ces derniers jours, un nouveau drame sur un chantier à Grenoble avec un intérimaire de START PEOPLE.
A l’extérieur du bâtiment, une quarantaine de militants de la CGT Intérim a diffusé notre bulletin La Mèche aux nombreux automobilistes dont une grande majorité des travailleurs se déplaçant sur des chantiers.
La CGT de l'intérim lance le top départ d'une campagne de sensibilisation et de dénonciation à propos des conditions de travail subies par les salariés intérimaires
Dans l’intérim, l’être humain est loin d’être respecté dans son travail.
Aux difficiles conditions de travail vécues par les salariés intérimaires vient se greffer la menace permanente de pointer au chômage le lendemain.
Durant de nombreuses années, la CGT de l’intérim n’a de cesse alerté et dénoncé la dégradation des conditions de travail et les méthodes de management pratiquées tant dans les entreprises utilisatrices que dans les sociétés d’intérim.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes:
64 morts et 39 869 accidents du travail en 2014 sans compter les dizaines de milliers de salariés victimes de maladies professionnelles.
Aux dirigeants des entreprises utilisatrices et des entreprises d’intérim, nous leur adressons le message suivant.
Messieurs les directeurs, nous ne vous laisserons pas détruire la santé physique et mentale des salariés intérimaires.
Nous n’aurons de cesse de lutter, pour replacer sur le lieu de travail la reconnaissance de l’être humain, le respect de sa dignité, et imposer des conditions de travail qui soient synonymes de sécurité au travail et de travail décent.
Nous allons vous apprendre à respecter la santé et sécurité au travail par les moyens qui sont les nôtres: la mobilisation et les tribunaux !
27 septembre 2016 : Jugement des 16 d’Air France : rendez-vous à Bobigny
La CGT condamne toute forme de répression visant à tenter de museler la moindre contestation. Elle apporte son soutien à tous les salariés injustement incriminés et appelle à manifester les 27 et 28 septembre 2016 devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny pour la relaxe des 16 d’Air France.
Suite à l’affaire dite de "chemise", le 5 octobre 2015, seize salariés d’Air France étaient convoqués devant le tribunal correctionnel : cinq pour « violences en réunion » – ils encourent jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende –, et onze pour « dégradations » lors de la manifestation du 5 octobre. Saisie d’une demande de renvoi par les avocats de la défense des prévenus, la cour a décidé de renvoyer l’affaire aux 27 et 28 septembre 2016.
Rappelons aussi que le Ministère du Travail a permis, le 5 août 2016, contre l’avis de l’Inspection du Travail, le licenciement de Vincent Martinez, délégué du personnel, élu CGT à Air France.
Myriam El Khomri désavoue ainsi l’Inspection du Travail en revenant sur une décision pourtant longuement motivée. Après ceux déjà utilisés pour La loi Travail, il s’agit ni plus ni moins d’un nouveau 49.3 !
RENDEZ-VOUS CGT AIR FRANCE :
Mardi 27 septembre
Tribunal de Grande Instance de Bobigny :
173 av. Paul Vaillant Couturier
Le 8 septembre, les salariés de LA FONDERIE DU POITOU, tout près de Châtellerault (86), se sont mis en grève pour revendiquer l’embauche en CDI des 90 salariés intérimaires présents dans cette usine, spécialisée dans la fabrication de culasses pour RENAULT .
La CGT, syndicat majoritaire sur le site, revendique des embauches afin d’en finir avec la précarité et de répondre aux besoins supplémentaires qui se font sentir dans tous les ateliers et services.
C’est un combat d’avenir pour l’emploi et contre la précarité face à une direction qui compte perpétuer l’utilisation du « salarié kleenex » alors que des départs à la retraite permettraient la titularisation des intérimaires.
Une délégation de la CGT intérim et de la CGT MANPOWER s’est rendue sur les lieux pour participer à cette action. Dans cette lutte, la solidarité et l'unité des travailleurs sont les meilleurs atouts pour gagner.
Le 15 septembre toutes et tous dans l'action et dans la rue !
Pour l'abrogation de la loi Travail, la CGT de l'intérim appelle les salarié-es intérimaires et employé-es commerciaux et administratifs des sociétés de travail temporaire à faire entendre leur voix dans la rue.
Il n'est plus temps de se lamenter, de rester isolé-e dans son coin en pensant que tout est foutu. Il est temps de se réveiller et de se mobiliser. Plus de 90 grèves et débrayages on éclaté durant ces dernières semaines en France. Preuve que les travailleurs ne comptent pas se laisser faire. Il est temps de se réveiller et de se mobiliser !
Alors, jeudi 15 septembre, participez aux actions qui se dérouleront dans vos entreprises rejoignez les cortèges de l'intersyndicale CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL.
Augmentation générale des salaires !
Réduction de la durée du travail à 32h !
Abrogation de la Loi El Khomri !
Comme chaque année, la CGT de l'intérim tiendra son stand à la Fête de l'Humanité.
Expo, débat et musique seront au rendez-vous sous le signe de la bonne humeur, la fraternité et la combativité, le tout arrosé de bon rhum cubain au son de la bonne musique.
POUR L'EMPLOI ET CONTRE LA PRECARITE
La CGT de la Fonderie Saint-Jean Industries, spécialisée dans la fabrication de culasses dont l'effectif est de 435 salariés dont 15 GLE et 90 intérimaires, a décidé d'une journée d'action et de grève de 24h le jeudi 8 septembre à la Fonderie alu d'Ingrandes-sur-Vienne pour l'emploi et contre la précarité.
Cet appel à la grève fait suite aux débrayages massifs, fin juillet, des travailleurs pour demander l'embauche des intérimaires en CDI et de personnels supplémentaires qui manquent dans tous les ateliers et services .
La CGT revendique un plan d'embauche des intérimaires, des CDI intérimaires et des GLE présents sur le site et indispensables au bon fonctionnement de l'entreprise pour mettre un coup d'arrêt à l'utilisation abusive de la main-d’œuvre précaire.
Ce plan d’embauche doit comporter également des embauches indispensables pour remplacer les récents et les futurs départs programmés afin d’assurer la production en hausse et sa diversification ainsi que l’amélioration des conditions de travail et de santé.
Par cette action, le syndicat CGT revendique des emplois en CDI pour tous et l’arrêt de la précarité. Un rassemblement aura lieu à partir de 13 heures.
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